L’essentiel pour toutes entreprises est de sauvegarder son concept et son image de la concurrence. Le logotype est sans doute le premier facteur à préserver. En effet, si vous ne protégez pas votre logo dès sa création, l’investissement financier réalisé n’aura pas servi à grand chose, d’autant plus si un concurrent vient s’installer juste à côté de chez vous et trompe votre clientèle par un logo approximativement similaire. Il est alors important, dès la création sur mesure du logo par un graphiste professionnel de déposer un brevet de propriété intellectuelle.
L’Institut National de la Propriété Intellectuelle offre ses services quand à la protection du logotype de votre entreprise. Cet institut a pour but de ne pas autoriser l’apparition de toutes copies ou visuels sensiblement similaires au vôtre.
Pour ce faire, la manière est très simple. Dans un premier temps, vérifiez de votre côté, sauf dans le cas où le graphiste professionnel s’en charge, que le logotype que vous venez de réaliser ne présente pas de similitudes avec un logo déjà déposé, en consultant les archives publiques de l’INPI sur internet. Si le cas échéant, vous faites le constat d’une identité visuelle présentant une police d’écriture ou couleurs similaires, votre logo sera dans tous les cas rejetés par l’institut. Ainsi, vous éviterez une perte de temps conséquente.
Suite à ces premières recherches, adressez votre logo dans son intégralité, soit sur papier, soit sous divers angles avec un appareil photo, ou le plus simple, via un fichier multimédia adressé à l’organisme. L’INPI prendra en compte votre demande et effectuera également une recherche pour confirmer que votre visuel est tout à fait singulier. Cette double vérification vous évitera à coup sûr une éventuelle plainte de la part d’un autre entrepreneur.
Un formulaire vous sera transmis et il sera à retourner en 5 exemplaires, tous signés.
. Coût : 200€ par opération (ASTUCE : déposez le nom et le logo de votre entreprise au même moment, cela ne vous coûtera qu’une seule opération)
. Durée de protection : 10 ans (renouvelable autant de fois que désiré, et valable uniquement en France)
Comme toutes oeuvres artistiques, le logotype est soumis à la législation de la préservation des droits d’auteur. Mais il est important de souligner que dans ce cas-ci, c’est le graphiste qui est l’auteur de l’oeuvre, même si vous êtes à l’origine du projet. Ainsi, le graphiste est propriétaire de votre logo.
Mais naturellement, lors du premier échange avec l’infographiste, cette question sera très rapidement abordée. Soit, il souhaite avant tout que son nom apparaisse lors de toutes duplications du visuel, soit il vous propose lors de la signature du contrat, de vous céder les droits d’auteur. Dans ce dernier cas, le prix de la prestation pourrait éventuellement s’avérer plus conséquent. Mais cela vous autorisera naturellement à faire les retouches que vous considérerez nécessaires, sans demander l’autorisation du graphiste qui l’a réalisé.
Un dernier cas peut vous permettre de bénéficier des droits d’auteur sans même que vous ayez réalisé le logo. En effet, si le graphiste professionnel est considéré comme un salarié interne, avec un contrat de travail, les droits vous reviennent automatiquement. Sans concession.
. Coût : À la demande du graphiste / 0€ si le graphiste est salarié
. Durée : De la date de création jusqu’à 70 années suivant la mort de l’ayant droit
Concernant le coût pour votre image d’entreprise, tout dépendra d’abord du budget dont vous disposez. Naturellement, on pense idéalement que plus le prix sera élevé, plus le résultat sera de qualité. À ce lieu commun, nous dirons oui, mais …
Quelques exemples dans l’histoire de l’infographie nous permettent d’affirmer que ce point de vue n’est pas toujours vrai. Mais de manière générale, le travail d’une agence spécialisée ou d’un infographiste professionnel sera naturellement plus onéreux que celui d’un jeune étudiant souhaitant faire ses preuves via un crowdsourcing.
Ce concept émanant du terme anglais « crowdsourcing », traduit littéralement par « production participative », s’apparente tout simplement à un appel d’offre. Parmi de nombreux sites référençant des graphistes ou infographistes en tout genre à la recherche de contrats, les entreprises n’hésitent pas à lancer un « concours » pour récompenser le meilleur visuel selon quelques critères prédéfinis.
Ainsi, nombreux seront ceux qui proposeront un premier essai, pour une compensation financière dérisoire en comparaison de la prestation facturée par un véritable infographiste professionnel, dont c’est le métier de tous les jours.
Ce dernier ne perd pas son temps à répondre à ces demandes. Les concours concerneront alors des étudiants, majoritairement, tout droit sortis d’une école de communication et spécialisés dans l’infographie. Certains d’entre eux sont des diamants bruts, mais là encore, la concurrence est rude, et ce type de projets peut les intéresser avant tout pour se créer une notoriété et réaliser des premiers projets professionnels.
Mais un appel d’offres entreprises sur internet peut toujours être problématique pour le demandeur. En effet, sans un minimum de recherches et de vérifications, le demandeur peut avoir acheté un logotype non valide car les similitudes avec une oeuvre existante l’empêcheront de protéger son image de marque avec la législation des droits d’auteurs ou auprès de l’Institut National de la Propriété Intellectuelle.
Le crowdsourcing sera alors la fausse bonne idée. Même si l’investissement sera « cheap » (peu cher), le résultat ne vous permettra sans doute pas d’atteindre la notoriété que vous désirez tant. Le seul exemple, probablement unique dans l’Histoire, qui a porté ces fruits avec le crowdsourcing, c’est la réalisation du logo de Nike, pour la modique somme de 25€ (35$).
Pour un travail bien fait, autant faire appel à un infographiste professionnel pleinement engagé. Le coût sera plus conséquent que celui d’un prestataire déniché via un concours, mais la réalisation sera en correspondance avec vos attentes.
Dans un premier temps, comparez les devis entre une agence spécialisée et un infographiste prestataire professionnel … D’un côté, le montant proposé sera en adéquation avec la notoriété de votre société, de l’autre côté, un forfait vous sera proposé, avec les propositions du logotype et des variantes pour différents supports.
Dans le cas du prestataire unique, celui-ci s’engage « lui-même » dans la qualité du travail fourni et met en jeu son image de marque à chaque réalisation. Lors de l’estimation du devis, il comptera avant tout le nombre d’heures qu’il passera sur la réalisation de votre logotype et le contrat sera finalement souvent moins onéreux qu’à travers une agence, car il y aura moins d’intermédiaires, mais il faudra faire avec certains aléas et les disponibilités du graphiste professionnel.
Les techniques employées seront similaires à celles d’une agence. Le prestataire vous proposera là aussi de décliner le visuel final sur plusieurs formats, et surtout un rendu unique en noir et blanc.
L’important également dans le fait de passer par un prestataire professionnel pour la réalisation de votre logotype, est la création d’une charte graphique unique. Celle-ci traduit déjà un travail sur mesure, durable, et permettant une évolution constante de votre image de marque, en s’appuyant sur la première réalisation.
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En créant votre société, une marque, vous n’êtes pas dans l’idée qu’elle s’arrêtera dès l’année prochaine. Bien au contraire, votre concept doit être une entité auprès du public, acquérir une notoriété et votre influence sur le public prendra de l’ampleur dans 20, 50 voire 100 ans et même au-delà. Votre société vous enterrera sans doute, c’est tout le mal que je vous souhaite, et le logo lui, il sera intact.
Avant de vous expliquer le pourquoi du comment de la charte graphique, il serait bon de savoir comme celle-ci codifie l’image de marque que vous renvoyez.
En faisant appel à un graphiste professionnel ou une agence experte dans la communication d’entreprise, il sera important, au fil de plusieurs échanges, de définir la charte graphique, qui se compose de 5 éléments primordiaux :
La première information à proposer au travers de votre identité visuelle, c’est le nom. En répondant au téléphone, en vous présentant auprès d’un client, c’est le nom de la marque qui revient. Il est donc normal que celui-ci apparaisse avec le logo. Mais il peut se présenter sous forme d’acronyme, afin d’apporter une petite touche de style, ou surtout si celui-ci est considéré comme trop long.
Cet élément doit tout naturellement se rapporter à votre secteur d’activité. Une marque de vêtements ne choisit pas comme symbole pour son logo un pneu. Cet emblème peut en revanche être décliné sous différentes formes, et peut se présenter de la manière la plus simple et la plus clairvoyante qu’il soit, ou dans un design abstrait, permettant de se confondre avec votre acronyme, voire un second symbole présentant un service complémentaire.
« Il faut que ça pète, on veut que ça en jette ». Le choix des couleurs s’inscrira tout naturellement dans la charte graphique. C’est sans doute ce qui mettra le plus en valeur le symbole et le nom. Une couleur unique peut également être choisie, et d’y incorporer un léger dégradé. Ou pour apporter un côté pop, l’arc-en-ciel sera le plus recommandable. Des couleurs attirent davantage l’oeil humain que d’autres, et de manière agréable ou agressive. Le choix des couleurs est selon moi le plus important.
Pour les lignes de votre symbole ou pour la police d’écriture de votre nom. Préférerez-vous sans doute une partie parfaitement symétrique, et le nom se présentant comme une signature, à main levée et d’une seule traite.
On parle ici du slogan. Un message clair, se tenant en quatre ou cinq mots, en dessous du logo. Il sera notamment présent sur votre page web, les flyers ou encore dans les affiches publicitaires. Il est important de codifier la baseline dans un style littéraire qui vous est propre. Si vous avez employé l’humour jusqu’à présent, il est important de rester dans ce registre afin que votre public ne soit pas troublé.
Lorsque vous avez créé votre entreprise, et par conséquent votre logotype, votre identité visuelle, il paraissait tout naturel que la charte graphique s’y rapportant s’appuie sur les mouvances et tendances de la décennie, et des années à venir. Mais le monde change tellement vite, qu’il faut se réapproprier, se ré accorder avec le temps actuel.
Ainsi, la charte graphique pourra toujours être modulable. Mais cette flexibilité devra rester tout de même limitée. Nous vous recommandons ainsi de ne pas changer plus de deux éléments à la fois, auquel cas vous risqueriez de perdre votre public qui avez consenti votre identité visuelle et qui désormais ne s’y retrouve plus. La difficulté sera alors de s’adresser à plusieurs générations : celle qui vous suit depuis le début, celle qui a grandi avec votre image de marque, et celle qui est à venir.
De plus, si vous venez à changer de partenaire pour la création de votre logotype, la charte graphique sera la référence absolue pour le nouvel artiste qui désormais vous accompagne. Il y apportera quelques idées neuves, mais toujours en se basant sur les codes couleurs ou la typographie.
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