Étymologiquement, l’artisan est un terme nous provenant du latin et contenant notamment le préfixe « art ». Ainsi, le graphiste professionnel que je suis et à travers les oeuvres démonstratives de mon travail passé est un artisan mettant au service d’autrui mon travail artistique. Par ces termes, cela sous-entend que je suis le concepteur d’une oeuvre, de A à Z, en conceptualisant tout d’abord une idée, à partir d’exigences précises, et surtout en établissant un point de repère essentiel qui se nomme la charte graphique.
Le créateur d’un logo pour entreprises est un graphiste ou un infographiste. L’infograhie est un métier qui combine à la fois l’information et des oeuvres graphiques.
Anciennement, ce secteur d’activité se résumer par l’élaboration de documents recensant des données sur une période donnée et visualiser l’évolution de la courbe.
L’infographie est un métier qui a évolué avec son temps. Et cette profession ne se résume plus seulement à l’établissement de documents Powerpoint, mais bien par la création artistique d’un message véhiculé auprès du public. Oublions ainsi les graphiques en barres et en bâtons, et donnons désormais une forme et une image de marque à une entreprise.
Tel un peintre, un ébéniste, un menuisier, un luthier, je conçois le logo qui sera finalisé. Je considère la demande de mon client, j’établis les premiers contours de la charte graphique lors des premiers échanges, puis je commence à coucher sur papier mes premières idées.
Je m’inspire tout naturellement de la concurrence, des tendances actuelles, tout en essayant d’apporter une réelle singularité au projet. C’est dans ce but unique que j’observe un environnement spécifique, afin de m’en détacher. Le but n’étant pas de réaliser ce qui n’a pas encore été créé, mais simplement de détourner un ensemble existant.
Lors de l’envoi de mes premières réalisations, et par l’appréciation et remarques de mes clients, la charte graphique est pleinement défini. C’est en m’appuyant sur celle-ci que le logo final prend forme. Dans le projet même d’un graphiste professionnel, le design, les idées et la finalité du logo, ainsi que ses variations, ne prennent vie qu’à partir de la parfaite élaboration de la charte graphique.
C’est ainsi qu’en concevant et en élaborant une charte graphique établie, je finalise mon travail artistique. Ce sont ces notions qui me définissent comme un artisan professionnel.
L’artisanat est une grande famille qui prend vie uniquement en s’associant. Par son étymologie latine, l’artisan est celui qui offre son art à autrui. Encore une fois, il n’est pas réellement question d’un monnayage, mais plutôt d’une offre. Car c’est à la fois une conception innée, mais demandant la maîtrise d’une compétence particulière et un objet d’étude.
Le peintre prenant place sur son tabouret, muni de son pinceau, assis face à une toile blanche disposée sur un chevalet a eu recours aux services d’artisans pour concevoir l’ensemble des éléments qui conduiront à l’élaboration du tableau final. Et même si aujourd’hui, bien des objets sont créés à l’aide de machines industrielles, tout cela reste de l’artisanat, car ce terme ne résume pas seulement le travail manuel, mais bien la vie donnée et offerte à une idée de départ.
Ainsi, mon travail s’adresse aux artisans. J’ai collaboré avec les bijoutiers Jaivanti, Fenetrepvc.pro, travaillant pour la commercialisation de menuiseries extérieures, ainsi que dans le secteur vinicole, comme le sommelier Fernand Klée, VinoGurus, ou la cave Rouge et Blanc. Photographes, coiffeurs, tatoueurs sont autant d’exemples que vous pouvez retrouver sur ce site.
Laurent Bayot sur l’annuaire des graphistes toulousains.
Toutes entreprises rêveraient de faire partie de ces grands noms de la mode ou de services destinés à une clientèle aisée. Et pour point de départ, le logo sera l’essentiel de votre réussite dans ce secteur. Et vous le remarquerez sans doute après avoir lu cet article, tous ont une charte graphique quelque peu similaire. Mais ces marques parviennent malgré tout à être singulière. Nous vous donnerons bien sûr quelques exemples afin d’étayer notre propos, mais là encore, seul un graphiste spécialisé dans le domaine du luxe saura cibler idéalement ce public tant convoité.
Parmi les codes colorimétriques en infographie, le noir est tout simplement la couleur prédisposée à l’élégance, au raffinement, et s’adressant à un public distingué. Lors des grands événements où se retrouvent des stars internationales, tels que le festival de Cannes, les voitures s’arrêtant au pied du tapis rouge se présentent avec une peinture métallisée noire et des vitres teintées en noir.
Le noir est avant tout une affaire de distinction et de connaisseurs, plutôt qu’une ambition d’être « tape à l’œil ». Un graphiste professionnel sait très justement faire cette distinction.
Prenons par exemple le logo du moteur de recherche le plus populaire et utilisé au monde : Google. Très coloré, très accessible, il s’adresse absolument à tout le monde, et tout le monde le reconnaît sans problème.
En comparaison, représentons-nous le logo de Chanel. Noir sur fond blanc, la marque est symbolisée par deux « C » entrecroisés. Et malgré cette sobriété du logotype, il est lui aussi très reconnaissable tout en sachant pertinemment que les produits proposés sont particulièrement raffinés.
C’est par cette distinction et par cette légère contradiction, entre la sobriété et le luxe qu’une marque comme Chanel représente un public cible et une entité à part entière.
Tout comme Chanel symbolisé par deux « C » entrecroisés, nous remarquons que les marques Yves Saint-Laurent, Gucci, Giorgio Armani ou Rolls Royce se présentent au public par un logotype sobre et composé d’un monogramme.
Par une définition simple, un monogramme est un emblème qui réunit deux ou trois lettres dans une police unique. La marque Yves Saint-Laurent est par exemple symbolisée par les lettres YSL entrelacées de haut en bas. Chez Rolls Royce, ce sont les deux « R » qui se superposent et qui créent une profondeur de champ et un effet d’optique assez hypnotique.
Encore une fois, les logos ne veulent pas être spécialement attractifs de loin par une couleur ou un symbole clinquant. Tout est dans la recherche, symbolisant ainsi le professionnalisme et des produits raffinés. C’est à partir d’une base simple que des marques luxueuses se distinguent pour la recherche et la minutie du détail.
Se confronter au monde du luxe, ce n’est en rien choisir la facilité. C’est se confronter à une exigence bien particulière toujours en se basant sur des valeurs simples. Et surtout, le point qui fera toute la différence, ce seront les idées.
Je me suis confronté à ce domaine et je prendrais pour exemple notoire le bijoutier Jaivanti. Cette collaboration fut fructueuse, pour les deux parties, et dont le résultat final reprend les codes que nous avons évoqués précédemment. Chocolatiers, hôteliers, bijoutiers sont autant de secteurs pouvant s’adresser à une clientèle raffinée, si le logo est en adéquation avec les premiers facteurs que nous venons de déterminer.
Prenons en exemple le chocolatier Fauchon Paris. Le logo est sobre, reprenant les deux termes de la marque, dans une police simple mais minutieusement recherchée malgré tout, et une écriture blanche sur un fond noir. Les épiceries fines peuvent également se définir de cette manière, à l’image de la Grande Épicerie de Paris. Le Bon Marché du VIIème arrondissement propose de nombreux produits raffinés.
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Un bon infographiste est avant tout un professionnel sachant manier l’image d’une marque. Ce prestataire saura mieux que personne transmettre une information ou une émotion à travers un simple visuel. Il a étudié en ce sens et a la connaissance requise pour suggérer la meilleure couleur, la meilleure typographie ou encore le symbole véhiculant le message juste et en corrélation à votre domaine d’activité. Mais ces informations, qui sont étudiées, doivent être associées à un esprit créatif. Et la créativité n’est pas uniquement une compétence qui s’acquiert avec la pratique. Elle nous vient de divers horizons.
Un écrivain, un poète, un peintre, un musicien ou tout autres corps de métier de l’artisanat s’inscrit dans une continuité, une évolution des Hommes et des cultures, des tendances. Chaque artiste a ainsi son héros. Il s’y réfère, il s’en inspire, mais regarde également autour, recherche constamment des influences extérieures, voire des divergences. Les héros sont toujours perfectibles. Ils ont leur force, auxquels nous croyons, et leurs faiblesses, auxquelles nous nous retrouvons.
C’est par ce mélange de qualités et de défauts que le graphiste conçoit. D’une part, il utilise ses connaissances et d’autre part, il progresse en acceptant ses faiblesses. La créativité est ainsi cette recherche constante. Non pas que chaque artiste soit un perfectionniste, mais plutôt considérant que chaque jour qui se lève soit une expérience nouvelle à mettre à contribution. Je reprends ainsi les basics, mais me tourne vers une zone inexplorée.
La créativité ne prend alors un sens qu’en explorant d’autres cieux, d’autres contrées et d’autres cultures. Les voyageurs développent leur part de créativité. Ils découvrent à chaque point de chute des personnes, des architectures, des gastronomies qui ne sont pas toujours en adéquation avec leurs espérances. Mais ils ne font pas pour autant demi-tour. Ils s’entêtent et prennent vie en eux de nouvelles émotions, de nouvelles sensations, qui développeront alors une inspiration tout à fait personnelle et menant tout droit à la création.
Un graphiste professionnel est avant tout un créatif sachant mettre de côté ses émotions ou ses envies du moment. Comme dans notre exemple du voyageur, ce n’est pas face à la difficulté ou à un projet non-escompté qu’il reculera. Son esprit créatif fera front et cherchera la solution adaptée à ce que nous pourrions assimiler à un casse-tête.
D’un autre côté, l’esprit créatif du graphiste se met en route dès les premiers coups de crayon. Une fusion se libère, comme le guitariste commençant par jouer trois premières notes, puis arrondissant les angles, car ce premier rif paraît fade en tout point. Il est également important de souligner que le graphiste saura s’arrêter au moment opportun. Il saura déterminer le moment précis où ajouter un élément supplémentaire ne ferait que gâcher le travail préalable. Cette harmonie justement trouvée, véhiculant le message souhaité, faisant corps avec un ordre et une discipline stricte.
Un esprit créatif ne peut-être que s’il y a un but final justement défini. C’est ensuite en se remémorant des souvenirs, en vivant une émotion particulière ou en étudiant le point à améliorer que l’identité visuelle peut enfin prendre vie dans son esprit avant d’être couché sur papier ou présenté au client via un fichier multimédia.
L’expérience, alliée à la discipline et à la gestion des émotions, ouvre un champ infini de projets créatifs, singuliers, pour un message universel. Et comme nous l’exprimions dans notre article sur les logos mémorables dès le premier coup d’œil, cette recherche constante pour remplir des espaces inactifs ou créer des doubles sens sera le point crucial de votre future image de marque. C’est ces critères que votre logotype séduira ou attisera la curiosité de vos clients.
Par définition, une charte est un contrat interne auquel il faut se soumettre, mais pouvant être évolutif. La charte graphique d’une entreprise est en étroite corrélation avec l’identité de votre société, et plus particulièrement l’identité visuelle. Il est important de connaître l’importance de cette dernière pour comprendre la priorité d’établir une charte graphique. Et c’est par cette dernière, créée par un graphiste professionnel, que votre logotype sera non seulement de qualité, mais aussi pérenne.
En créant votre entreprise, vous avez imaginé un concept de départ parfaitement défini et qui sera immuable car il représente votre singularité sur un marché donné. Ainsi, vous êtes parti d’un constat général pour étoffer votre idée et donner vie à des prestations et des services bien spécifiques.
Pour votre identité visuelle, il en sera de même. Ce sera le visage qui tracera les contours du concept de votre entreprise.Par cette identité, les clients doivent pouvoir être séduits, naturellement, mais aussi comprendre quelles sont vos intentions.
Dans un premier temps, cela passe par un service de qualité. De plus, ce service ne concerne qu’un domaine spécifique, symbolisé par une image, ou simplement votre nom d’entreprise ou le vôtre, si votre réputation vous précède.
L’identité visuelle sera également le choix des couleurs évoquant une émotion et une connotation presque inconsciente dans l’esprit du client. Le slogan sera également un facteur prépondérant, surtout le genre littéraire.
C’est par ces ensembles que le client se sentira ou non concerné par ce que vous lui proposerez. D’une part, cela vous évitera de perdre du temps en tentant de proposer une prestation que celui-ci ne pourrait pas éventuellement s’offrir, et d’autre part, un client ne comprenant pas ou devant déchiffrer votre identité visuelle préférera se tourner vers ce qu’il connaît plutôt que d’épancher sa curiosité.
Dans le secteur de l’infographie, l’identité visuelle d’une entreprise est matérialisée par un document se nommant « charte graphique ». Celle-ci regroupe de nombreux facteurs prépondérants et définissant votre image de marque. Sans y revenir dans le détail, puisque nous avons élaboré un article concernant ce sujet, la charte graphique regroupe entre autres le positionnement du logo selon le support, les couleurs utilisées, le genre littéraire employé pour le slogan, la police d’écriture pour le nom de votre entreprise, ainsi que les symboles et formes désirés.
Par ce document, vous pourrez faire évoluer votre logotype auprès de n’importe quel graphiste professionnel. C’est le carnet de suivi de votre image de marque.
En reprenant la carte graphique, le prestataire prendra connaissance de la base du logotype et pourra jouer autour des racines de votre identité visuelle. Ainsi, elle ne sera jamais dénaturée, car à chaque évolution de la charte, il est fortement déconseillé de remplacer plus de deux éléments à la fois. Cela concernera entre autres une couleur, ou simplement un dégradé très léger.
La charte graphique est alors la genèse de votre identité visuelle, elle n’est pas totalement immuable, mais presque, car l’objectif étant d’apporter un changement, sans tout bouleverser. Dans le cas contraire, le public sera perdu, et potentiellement ne s’intéressera plus à ce que vous proposiez.
Il est de nombreux exemples de marques ayant créé une petite révolution de leur logo, tout en se basant sur les éléments de la charte graphique initiale.
Nous pouvons entre autres citer la marque Pepsi, qui a progressivement supprimé le symbole de la capsule métallique, tout en préservant la police d’écriture et les codes colorimétriques du bleu et du rouge. Si vous souhaitez vous amuser à constater l’évolution de quelques logos références, nous vous proposons de faire un tour du côté de Logopedia, le Wikipedia du logo.
La création d’une identité visuelle n’est pas une chose aisée. Un réel travail de fond, de recherche et de créativité sera essentiel pour que le client reconnaisse votre secteur d’activité en un clin d’œil, tout en attisant la curiosité et permettant ainsi de mémoriser votre image de marque plutôt qu’une autre. Différentes caractéristiques, voire sens cachés, ouvriront les portes à cette envie de vous connaître en facilitant la mémorisation du logotype. Décryptons ensemble quelques logos afin d’illustrer certaines caractéristiques qui vous paraîtront beaucoup plus claires une fois décelées.
Certains logos sont tout à fait uniques et présentent un double sens qui devra être décelé. En effet, se limiter à un simple symbole pour définir votre image de marque, tout professionnel saurait le faire. Mais apporter une réelle identité s’appuie sur une optimisation du symbole et autres éléments composant le logo.
Prenons l’exemple du logo TGV. Celui-ci réalisé au début des années 2000 est somme toute simpliste. La typographie unique retranscrit le monogramme du Train à Grande Vitesse, fierté nationale. Mais en y regardant de plus près, ou plutôt de manière inversée, nous constatons que la typographie n’a pas été choisie totalement au hasard. Le sigle donne ainsi la forme d’un escargot. La lenteur inversée de l’escargot permet ainsi de mettre en valeur les records de vitesse des trains de la compagnie : plus de 300km/h sur le réseau ferroviaire français.
Pour ce qui est des espaces négatifs, la recherche sera là aussi omniprésente. Encore une fois, un logo semble minimaliste, séduisant, et il attise d’autant plus notre curiosité lorsque les sigles ou symboles cachés sont décelés. Là apparaît tout le génie de son créateur. Prenons à nouveau en exemple une marque française : Carrefour. Cette subtilité est vieille comme le monde. Certains d’entre vous n’en auraient peut-être pas eu encore vent. Constatez-vous le « C » caché entre les parties rouges et bleus d’un losange dont les contours ne sont pas terminés.
Un autre pour le plaisir, le logo de Toblerone. Un petit tour en Suisse pour les amoureux du chocolat. Dans la montagne du logo, vous pouvez constater un ours dressé sur ses deux pattes arrière. Cette subtilité fait référence à l’emblème de la ville de Berne, ville d’origine de la fondatrice de la marque, Tobler.
Au-delà de ces petites subtilités parfaitement réalisées, il y a des points cruciaux à prendre en compte pour la réalisation d’un logo mémorable.
1. La couleur : Tout d’abord, votre logo doit être parfaitement décelable et réalisé en teintes de gris. C’est le point essentiel avant d’y ajouter de la couleur. Quand vient l’étape de la colorimétrie, il est essentiel de ne pas trop en faire. Trois couleurs au maximum seront alors le ratio à ne pas dépasser. Par les dégradés, vous donnerez un effet d’optique, une profondeur de champ. De plus, je vous invite à relire notre article sur l’importance des couleurs et les messages qu’elles véhiculent.
2. S’inspirer des tendances, mais préservez la singularité de votre identité : Sur ce point, il faut être intransigeant. Les tendances actuelles peuvent vous permettre d’avoir une inspiration, mais il ne faut pas trop en user, car une identité visuelle doit être avant tout intemporelle. De plus, vous ne serez pas le seul à avoir la même idée suivant la mouvance du moment. S’en inspirer est une chose, mais forcer les traits pour que l’on comprenne à quelle mode vous faites référence ne vous rendra aucunement service, ni même « populaire ».
3. Une typographie personnalisée : Nombreuses polices de texte sont accessibles pour vos documents en tous genres : cartes de visite, flyers, affiches publicitaires, … Mais dans le cadre d’un logotype, créer sa propre typographie permettra à votre clientèle de constater une nouvelle fois votre singularité. L’exemple le plus caractéristique est le visuel de Coca-Cola. Mémorable comme jamais, l’entité de l’enseigne est notamment due à cette typographie unique, et surtout souvent parodiée.
4. La simplicité : Être minimaliste peut aussi avoir du bon. Prenez le logo d’Apple. Le symbole très facile à reproduire d’une pomme croquée. Comment faire plus simple et plus mémorable que cela ?
5. Proportion et symétrie : La création d’un logo n’est pas une simple réalisation à main levée. Certaines proportions doivent être prises en compte. Un infographiste comme un simple dessinateur utilisera des formes symétriques, telles que des cercles, des rectangles, des carrés invisibles pour que l’ensemble s’accorde.
Suite à la réalisation de votre identité visuelle par un graphiste professionnel, le temps de la livraison est venu. C’est sur ce point qu’il faudra être précis lors de votre demande des différents formats utilisables. En effet, vous n’êtes pas sans savoir que les graphistes travaillent majoritairement sur ordinateur, d’où la dénomination d’infographiste. Par cette plateforme multimédia, les visuels ne sont plus adaptés à une simple feuille de papier, mais bien à des formats de conversion et de langage informatique précis. Et pour l’impression ou l’intégration à votre site Internet de votre image de marque, ces formats auront leur importance. Il vaut mieux être renseigné afin d’éviter toutes déconvenues.
C’est l’un des formats d’images les plus courants. Nous le connaissons tous, mais potentiellement sans le savoir. Lors de l’impression de votre image de marque, ce choix peut s’avérer profitable, ou à contrario, néfaste.
L’image bitmap est en résumé une image matricielle. Elle se compose alors de pixels. C’est un format que vous obtiendrez en imprimant une photographie par exemple. Dans une dimension conforme à la prise de vue, pas de problème, l’impression sera parfaite. Mais lors d’un éventuel agrandissement, les pixels se distinguent davantage. L’image devient tout à coup moins nette, et surtout moins agréable à observer.
De plus, pour le codage des couleurs, le format s’appuie sur le code RVB (Rouge Vert Bleu). Dans ce cas précis, il existera deux dénominations. Le BMP 24 bits ne pose aucun problème, toutes les couleurs seront parfaitement définies. En revanche, dans une conversion BMP 8 bits, le fichier sera certes moins lourd sur le disque dur, même s’il ne l’était pas dans une optimisation supérieure, mais surtout, seule une palette de 256 couleurs sera présentée. Ainsi, cela limitera considérablement les teintes ou spécificités colorimétriques de votre identité visuelle.
Ce format est une norme permettant de compresser une image numérique. Il s’agira là également d’une image matricielle, à savoir en pixels. Donc en reprenant l’exemple de la photographie, bien souvent enregistrée en JPG ou JPEG sur votre ordinateur, vous constaterez le même souci d’adaptation des dimensions.
Pour ce format, il sera important de souligner l’échantillonnage de la chrominance. Il existera ainsi les cas :
4:4:4
4:2:2
4:2:0
4:1:1
En reprenant l’ordre de citation, le premier (4:4:4) offrira une meilleure qualité des contours et des dégradés de couleurs que le dernier (4:1:1). Mais naturellement, ce dernier sera moins lourd sur le disque dur que le premier, mais là encore, la différence sera minime, sauf dans le cas de fichiers vidéo.
Le 4:1:1 correspondra à un format DV, alors que le 4:2:2 s’apparentera davantage à la HD, quant au 4:4:4 c’est le format du moment que l’on exploite depuis quelques mois, le 4K. En clair, la pixellisation sera bien plus importante, offrant ainsi une meilleure perception des spécificités de l’image pour l’œil humain, et permettant un confort visuel bien plus agréable. L’époque des téléviseurs avec tube cathodique est révolue. Dans le cadre de votre logotype, il en sera de même.
Ce format est l’un des cousins du JPEG, et l’enfant du GIF. Attention, pas le gif que nous connaissons aujourd’hui, à savoir les images en mouvement et au format compressé. Il s’agit bien là des premières images téléchargeables en couleurs, format apparu en 1987.
Le PNG est alors le format le plus adapté pour l’intégration sur le web. Tout d’abord, c’est un format dont la compression est soumise à un brevet, et il est également important de souligner que c’est une image sans perte de données. Ainsi, ce sera un format idéal également pour l’impression, définissant ainsi très bien les contours et les couleurs du logotype.
Nous ne reprendrons pas ici l’explication de l’image vectorielle, nous avons rédigé un article dédié à cette méthode propre à l’infographie.
Une image vectorielle peut être transmise soit en PDF, en CGM ou SVG. Détaillons chacun de ses formats :
. PDF = Portable Document Format : cette conversation a la caractéristique de préserver la mise en forme d’une image ou de tout autre document. Édité par Adobe Systems, l’avantage de ce format est de ne pas altérer les typographies, couleurs, et disposition des éléments. Il peut ensuite être converti dans tout autre format, sans aucune perte de qualité.
. CGM = Computer Graphics Metafile : C’est un format universel, accessible et décrypté à l’international et propre à l’image vectorielle. Idéal pour le web, ce format devra être notifié WebCGM 2.1 pour obtenir la meilleure résolution et intégration à votre page Internet.
. SVG = Sclable Vector Graphics : Plus généralement, le graphiste professionnel vous adressera un fichier dans ce format pour vos images vectorielles. Cette conversion est notamment utilisée dans le monde de la cartographie et dans l’univers du téléphone mobile. Encore une fois, cette capacité de grossissement sans perte de qualité sera le point fort de ce format.
. Les images vectorielles sont davantage à utiliser sur un support digital plutôt que vos impressions. Une conversion en bitmap à partir de l’image vectorielle sera nécessaire dans bien des cas, après le redimensionnement du logotype, pour l’imprimer sur les supports désirés. Lors de cette conversion, choisissez la meilleure qualité possible. De manière générale, vous la constaterez car la meilleure qualité sera en corrélation avec le poids du fichier.
Le site sur lequel vous vous trouvez actuellement est destiné à la réalisation d’identités visuelles uniques et singulières. Le souhait de faire appel à mes services consistera avant tout à vous démarquer de vos concurrents sur votre secteur d’activité. Mais à travers cette offre, ce n’est pas une prestation commune à l’ensemble des prestataires infographistes. En effet, en me confiant votre projet, vous m’accordez votre confiance. Cette première étape franchie, je saurais apporter ma touche personnelle comme vous pouvez le constater à travers mes diverses œuvres réalisées.
Comme j’ai pu l’exprimer à travers divers articles publiés sur ce blog, je réalise l’ensemble de votre identité visuelle à travers de nombreuses étapes. Le point essentiel sera l’élaboration de la charte graphique. Ce point crucial ne sera pas accessible notamment si vous commandez un logo via un générateur en ligne ou des prestataires rencontrés via un crowdsourcing.
L’établissement de la charte graphique sera le point d’ancrage d’une parfaite réalisation sur mesure, d’un service approprié à votre image de marque et surtout permettant de pérenniser votre logo. Lors des évolutions de votre société, votre identité visuelle devra évoluer. Mais pour que votre clientèle parvienne toujours à vous reconnaître, la charte graphique évitera un chamboulement trop important, que cela concerne la disposition des éléments, la police de texte, les couleurs…
Il est également important de souligner que je fais partie de cette rare catégorie d’infographistes proposant la réalisation d’images vectorielles. Sans revenir en détail sur cette méthode de conception du logo, cette notion sera néanmoins importante à prendre en compte lors de toutes commandes passées via mon site Jecreetonlogo.com. Le coût sera légèrement plus élevé qu’une réalisation en bitmap, mais garantira un travail professionnel, minutieux et pérenne.
Au-delà des caractéristiques que j’ai développé dans le point précédent, il est important d’attirer votre attention sur certaines de mes réalisations références. Je les nomme ainsi car elles ont chacune une personnalité propre. Ainsi, en reprenant l’identité visuelle conçue pour les bijoutiers Jaivanti ou encore la Comédie Musicale de Toulouse, vous constaterez qu’aucune police d’écriture n’existe pour le premier, et que la silhouette du second est tout à fait singulière.
Mon travail est avant tout artisanal. J’apporte toujours une touche personnelle. Comme tout artiste, je m’inspire naturellement d’œuvres préexistantes, je suis influencé par mes expériences personnelles et professionnelles. Mais ma passion pour l’infographie est née avant tout par le désir de création.
En créant votre logo, je passe toujours par le dessin. Je n’associe pas simplement des symboles, formes, couleurs et polices existantes. J’invente toujours pour renouveler mon travail et recouvrer l’identité visuelle de mes clients. C’est par ce travail de fond et l’envie de donner vie à des idées que votre clientèle constatera à son tour une réalisation minutieuse, réfléchie et artistique.
Le graphiste que je suis, toujours en m’appuyant naturellement sur les exigences imposées, souhaite donner libre court à son imagination, et à ses inspirations du moment. Mes diverses expériences m’ont amené à développer ce sens artistique, cet esprit imaginatif, et aujourd’hui spécialisé dans l’univers du luxe. Près de 10 années de recherches et de créations ne s’inventent pas, c’est un engagement personnel et une passion avérée qui me permette aujourd’hui de rendre la confiance qui est placée en moi, toujours en me renouvelant et en redessinant des logos uniques, sur mesure et professionnels.
S’adresser à un graphiste professionnel vous permet d’avoir un lien étroit avec un prestataire qui se soucie de votre réussite professionnelle et qui surtout s’attache à adapter votre identité visuelle aux tendances actuelles et vous suggérer les meilleures solutions. Ce sera notamment le cas par la création d’un visuel en vectoriel. Il nous semble alors important de vous expliquer en quelques points cette technique parfois abstraite, ou parfois mal comprise. Le but étant de vous faire profiter des meilleures astuces pour pérenniser votre logo et votre image de marque.
Les vecteurs sont issus d’une définition mathématique. Cela fait partie notamment du programme scolaire des lycéens, voire collégiens. Un léger cours de rattrapage s’impose.
Un vecteur est un segment reliant deux points à chaque extrémité. Il peut être de longueurs diverses et n’a pas une position limitée dans l’espace. À l’une des extrémités se trouve le point de départ, et à l’autre, une flèche indiquant l’orientation du vecteur, ainsi que le point d’arrivée.
Pour donner la forme souhaitée à votre logo vectoriel, c’est donc l’association des vecteurs qui sera primordiale. La position dans l’espace, l’angle du vecteur, et la courbe de celui-ci auront de l’importance pour la parfaite réalisation de votre image de marque.
Suite à ce léger cours de maths, nous pouvons entrer dans le vif du sujet. Car pour bien comprendre l’utilité d’une image vectorielle, il faut la mettre en comparaison avec l’image en bitmap.
Qu’est-ce qu’une image en bitmap ? Tout simplement celle que nous constatons dans la vie de tous les jours. Et je prendrais notamment l’exemple de la photographie. C’est la plus basique des images en bitmap et celle-ci permettra de bien comprendre ce que nous exprimons ici.
Suite à la prise d’une photographie, nous constatons un élément parfois trouble dans le fond, une silhouette ou toute autre chose. Nous zoomons alors sur la photographie afin de déceler l’objet qui attire notre curiosité. Mais impossible de percevoir ce dont il s’agit, notamment à cause de la pixellisation plus grossière de l’image. Lorsque les « carrés » de l’image, communément appelés pixels, ne sont pas décelables sur l’image dans la taille adaptée, ceux-ci sont bien plus prononcés et le taux de pixellisation est bien plus limité ce qui rend alors l’image moins nette.
Avec l’image vectorielle, vous ne connaîtrez pas de souci de ce genre. Car dans ce cas précis, les pixels ne sont plus pris en compte lors de la déformation de l’image, mais bien les vecteurs. Les segments que nous avons exprimés dans le point précédent s’adaptent automatiquement à la forme que vous donnerez à l’ensemble. C’est grâce à ce calcul mathématique, et surtout informatique, que l’infographiste peut vous proposer un logo vectoriel s’adaptant à l’ensemble des supports désirés, sans aucune perte de qualité.
Ainsi, que ce soit pour une carte de visite ou pour une affiche publicitaire, votre image de marque ne sera pas dénaturée, sera toujours optimale et parfaitement décelable à l’œil du client, sans aucun défaut à l’impression ou à l’adaptation.
Cette technique est assurément une méthode de création tout à fait spécifique et que très peu de graphistes maîtrisent réellement. J’attire votre attention sur certains prestataires proposant la réalisation d’images vectorielles, sans que celles-ci en soient, et souvent pour une somme non estimée à sa juste valeur.
Sur Jecreetonlogo.com, je propose le service d’images vectorielles. La méthode est très pratique pour l’adaptation actuelle et future de votre logo à l’ensemble des formats que vous souhaiterez. Cela vous assure une prestation unique pour une utilisation évolutive et pérenne.
Ainsi, il faut compter sur une centaine d’euros supplémentaires pour la vectorisation de votre logo. De manière générale, cette méthode est demandée et proposée automatiquement. Car je sais que le logo vectoriel est bien plus pratique et utile à mes clients que la demande ultérieure d’une d’adaptation du logo à un support que vous n’aviez pas considéré lors de votre première demande. Et ces prochaines prestations pourraient s’élever à un coût supérieur qu’à la vectorisation de départ de votre visuel.
Besoin d’inspiration avant de créer votre logo vectoriel ? Découvrez ce blog de création qui propose des dossiers sympa pour s’inspirer.
À travers ce petit classement des images de marques les plus chères de l’Histoire de l’infographie, nous souhaitons vous donner une vision éclaircie sur l’importance de ne pas forcément investir des millions et des millions pour avoir le plus beau logo possible. Dans la création commune à tout domaine artistique, la beauté et la perfection ne sont qu’une question de point de vue. Il y aura toujours un public pour et un public contre. L’entre deux fera potentiellement pencher la balance d’un côté ou de l’autre. Mais une chose est certaine, les prix qui seront affichés peuvent faire rêver bien des graphistes, ou les accabler, car le résultat final est parfois peu professionnel ou trop simpliste.
La British Brand Casting a dépensé cette somme conséquente pour un résultat plutôt satisfaisant, mettant en avant sa troisième chaîne télévisuelle.
Le logotype reste minimaliste et ce n’est parfois pas plus mal, surtout lorsque l’on est un média international, suivi dans plus de 150 pays au monde, et que l’on souhaite s’adresser à tout le monde et être compris de tous. De plus, inutile de vouloir vendre quoi que ce soit, la BBC est une entité à part entière, que nous connaissons tous en France pour un certain appel de juin 1940, le 18 pour être tout à fait précis, nombre symbolisant entre autres la réceptivité et l’intuition.
L’agence sait se montrait généreuse. En plus d’essayer de redonner une chance dans la vie active aux nombreux chômeurs de notre pays, l’établissement public paie grassement les infographistes pour la réalisation de visuels. À travers ce logo, nous retrouvons les trois couleurs du drapeau français, majoritairement le bleu, couleur invitant au bien-être et à une certaine mise en confiance. La couleur est légèrement dégradée entre la partie supérieure et inférieure, délimité par une vague, sans rappeler le sigle de l’ANPE que nous retrouverons plus loin dans le classement. Vous seriez surpris.
Lors d’un événement majeur comme celui-ci, il est important de ne pas se rater pour offrir la plus belle image au monde de sa capitale et de son pays. Et en ce qui concerne le logo, l’investissement financier est bien là, mais la réalisation moyennement convaincante. Tout d’abord le rose aussi prononcé n’aura sans doute pas été un choix judicieux, mais le mérite revient au graphiste d’avoir essayé. Une variation existe également en bleu. Le contour jaune donnant la sensation de profondeur de champs est également raté, les proportions n’ayant pas été totalement respectées, à moins que l’objectif se trouvait ailleurs. Quand à la forme globale, plusieurs spéculations sur internet sont à découvrir. Nous ne les commenterons pas ici.
L’Australie est un pays quelque peu excentré du reste du monde mais il n’empêche que les moyens sont entrepris pour faire la promotion de ses villes à l’international. Deuxième agglomération urbaine du pays de l’Océanie, Melbourne dispose désormais d’un logo au design particulièrement réussi. Il y a aussi des graphistes qui méritent leur salaire dans ce classement, nous vous rassurons. Le « M » dans une teinte dégradée et aux caractéristiques évolutives permettent de donner une vision globale et économique de la ville. La partie du gauche du « M » laisse imaginer les reflets des vitres des buildings implantées à Melbourne et orienté vers le bleu de l’océan, Melbourne étant également une métropole portuaire.
Nous ne parlerons pas ici du spot publicitaire télévisuel de la marque avec Kendall Jenner et de son esprit de révolution, tout en buvant la boisson sucrée. Focalisons-nous sur le logo qui en près de 30 ans a changé de visage une bonne dizaine de fois. C’est parfois bien difficile de vouloir détrôner son concurrent le plus direct, surtout lorsque celui-ci a une sérieuse longueur d’avance. Alors on ne compte pas et lorsque le temps est venu de changer de visage, il est important que le bouleversement ne soit pas trop important. L’enseigne a tout de même délaissé l’image de la capsule, conservant ses trois couleurs primaires, références au drapeau américain, et donnant la forme d’un « smiley » tout sourire, sans doute de boire du pepsi, ou d’être révoltée.
Chose promise, chose due. Même si le groupe n’existe plus, remplacé par Pôle Emploi donc, les dirigeants auront tout tenté pour préserver une trace indélébile de leur action. Pour le moins que l’on puisse dire, c’est que le visuel n’est pas franchement à la hauteur de l’investissement réalisé.
Mais cette manne financière n’est pas à mettre uniquement au crédit du graphiste, puisqu’une compensation a été réclamée pour contrefaçon du visuel de Reggiani, entreprise italienne spécialisée dans l’éclairage.
En effet, la sphère coupée en deux avec le même détail transversal est un copié collé. Certes les couleurs sont différentes, et le kaki, nous l’avons précisé dans un article dédié à l’utilisation des couleurs, doit être utilisé avec parcimonie.
Une contrefaçon donc, dont les couleurs nous éloignent de l’envie de reprendre une activité professionnelle, du moins pas avec l’aide de cette agence, et qui a été supprimée seulement quelques mois après ce renouvellement visuel.
Au-delà de dépenser des sommes conséquentes pour donner une image positive de ses villes, l’Australie est également un pays étonnant pour l’élaboration de visuels concernant ses institutions financières. L’ANZ donc est doté d’un logo prestigieux rappelant cette méthode dite de « l’espace inactif » dans l’infographie. En effet, les trois symboles bleus associés au monogramme laissent entrevoir une silhouette levant les bras, en signe sans doute de satisfaction d’un plan épargne réussi.
Société publique norvégienne dédiée à la distribution du courrier, le logo illustre le cheminement des lettres parvenant au centre de tri (en gris) pour être envoyé aux destinataires (en rouge). A moins que cela ne soit l’inverse. Non le plus frappant dans ce logo, c’est la similitude avec l’Étoile Noire présente dans la série Star Wars.
Mais au-delà de cette symbolique, il s’agit d’un logo minimaliste, mémorisable et auquel tous les norvégiens peuvent s’identifier, puisque ce sont les couleurs du drapeau national qui sont utilisées.
Société spécialisée dans l’optimisation de la communication digitale des entreprises, et en stratégie marketing, le logo ne permet pas d’être totalement rassuré quant à leur créativité. La typographie est simpliste, parfaitement lisible. Le noir permet de rappeler qu’il s’agit d’un service particulièrement optimisé, professionnel, et une entité parfaitement ancrée dans ce secteur d‘activité. Le simple « > » situé au-dessus du « T » est sans doute en trop, mais chacun aura un avis différent.
Le symbole permet de comprendre l’accentuation et l’optimisation, la croissance pour les entreprises faisant appel à leur service, mais l’idée des doubles sens ou de l’espace inactif aurait pu être davantage travaillé dans ce cas-ci.
Ce changement de logo pour la compagnie pétrolière BP survient peu de temps avant la catastrophe de la marée noire de 2010. Cette nouvelle image de marque se voulait pourtant plus rassurante, s’inscrivant ainsi vers l’optimisation d’une énergie plus « verte », avec la dégradation du pictogramme. Les pétales extérieurs justement verts font corps à une rosace dont le cœur est jaune, rappelant l’étamine d’une fleur ou l’énergie du soleil.
Cette somme folle dépensée par la compagnie est toutefois à relativiser, car elle comprend également le changement de toutes les agences et campagnes publicitaires, ainsi que la distribution des produits dérivés pour ce nouveau logo. Il n’est pas indiqué ici l’unique compensation reversée au graphiste ou à l’agence en charge du projet.
Naturellement, plusieurs logiciels sur internet vous permettront en quelques étapes de créer le logotype de votre entreprise. Facile, pas cher, ce moyen est en plus rapide, sans véritablement réfléchir à l’image et au message que votre entreprise véhicule. Lorsque l’on est une jeune entreprise, avec un budget limité, cette option peut être préférentielle. Mais c’est justement à ce moment précis, dès votre création, ou dès que vous souhaitez faire évoluer votre image, que la création du logotype s’avérera une étape des plus importantes. Et l’appel à un graphiste professionnel sera indispensable.
Le graphiste professionnel, aussi communément appelé infographiste, n’est pas un simple peintre ou dessinateur reconverti dans le domaine de la publicité et de la communication d’entreprise. C’est un érudit. À travers une école et des formations reconnues, le graphiste sait véhiculer un message à partir d’un visuel simple en apparence, mais minutieusement élaboré.
Dans un premier temps, nous vous invitons à vous référer à notre article sur le choix des couleurs et des formes pour votre logo. C’est un premier pas dans la compréhension du champ d’étude du graphiste professionnel.
De plus, l’infographiste est amené à retravailler un visuel en image vectorielle. Cette technique qui n’est pas aisée à employer permet tout simplement de réajuster le logotype au format que vous souhaitez sans aucune perte de qualité. Ainsi, le prestataire saura adapter votre visuel à vos cartes de visite, à votre site, à votre véhicule professionnel, à vos flyers, à vos affiches publicitaires et à la devanture de votre enseigne. Cette offre n’est pas forcément la plus coûteuse.
Il est également important de souligner que le graphiste a le sens du design et du détail. La position du logo en fonction du slogan ou dans la couleur associée n’est pas due au hasard. Et certains de ces critères s’appuient parfois sur des tendances actuelles, voire une anticipation de la communication future de votre société. Car il est rare pour une entreprise de changer son logo tous les ans. Celui-ci doit être présent et préservé sur la durée, un minimum de 10 ans en prenant exemple sur l’ensemble des grandes marques.
Si vous faites appel pour la première fois à un graphiste professionnel, l’ensemble de vos demandes sera renseigné dans la charte graphique. Les demandes évolutives seront formulées dans ce même document, définissant notamment les points importants de votre logo définitif.
Il y sera notamment reporté le code colorimétrique, la police d’écriture, le genre littéraire du slogan, la position du logo (selon les supports), ainsi que les symboles ou les formes choisis. Cette charte permettra ensuite d’être renseignée par un graphiste professionnel dans 15 ou 20 ans afin de faire évoluer votre logotype avec l’évolution de votre entreprise.
Ainsi, créer un logo, ce n’est pas simplement y voir là un investissement coûteux pour une évolution incertaine, c’est promouvoir dans un premier temps une ambition, l’évolution d’un projet dans lequel vous croyez, et donc avoir une perception d’avenir.
Il est vrai qu’en comparaison à un logiciel sur internet et le simple achat d’un symbole, le graphiste peut paraître coûteux. Mais il y a des professionnels bien plus abordables que des sociétés et agences spécialisées dans la communication d’entreprise.
Je prendrais notamment pour exemple un prestataire indépendant. Celui-ci travail seul, s’engage pleinement dans son projet, car il en va de sa réputation personnelle, et s’avérera parfois plus à l’écoute qu’un conseiller dans une agence prenant note de votre dossier et le rétribuant à un prestataire externe qui n’était pas présent au moment de l’échange et qui par conséquent, n’a pas pu poser les questions fondamentales.
Pour la création d’un logotype par un graphiste professionnel, il vous en coûtera en moyenne 300€/400€ par journée travaillée. Le résultat final est professionnel, répondant à la demande initiale, à travers un échange réel et constructif.
Ainsi, le message adressé à votre public sera plus clair et mieux défini. Un échange avec un prestataire de confiance sera donc bien plus profitable qu’un logiciel éphémère trouvé à partir d’un moteur de recherche.
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