Un bon infographiste est avant tout un professionnel sachant manier l’image d’une marque. Ce prestataire saura mieux que personne transmettre une information ou une émotion à travers un simple visuel. Il a étudié en ce sens et a la connaissance requise pour suggérer la meilleure couleur, la meilleure typographie ou encore le symbole véhiculant le message juste et en corrélation à votre domaine d’activité. Mais ces informations, qui sont étudiées, doivent être associées à un esprit créatif. Et la créativité n’est pas uniquement une compétence qui s’acquiert avec la pratique. Elle nous vient de divers horizons.
Un écrivain, un poète, un peintre, un musicien ou tout autres corps de métier de l’artisanat s’inscrit dans une continuité, une évolution des Hommes et des cultures, des tendances. Chaque artiste a ainsi son héros. Il s’y réfère, il s’en inspire, mais regarde également autour, recherche constamment des influences extérieures, voire des divergences. Les héros sont toujours perfectibles. Ils ont leur force, auxquels nous croyons, et leurs faiblesses, auxquelles nous nous retrouvons.
C’est par ce mélange de qualités et de défauts que le graphiste conçoit. D’une part, il utilise ses connaissances et d’autre part, il progresse en acceptant ses faiblesses. La créativité est ainsi cette recherche constante. Non pas que chaque artiste soit un perfectionniste, mais plutôt considérant que chaque jour qui se lève soit une expérience nouvelle à mettre à contribution. Je reprends ainsi les basics, mais me tourne vers une zone inexplorée.
La créativité ne prend alors un sens qu’en explorant d’autres cieux, d’autres contrées et d’autres cultures. Les voyageurs développent leur part de créativité. Ils découvrent à chaque point de chute des personnes, des architectures, des gastronomies qui ne sont pas toujours en adéquation avec leurs espérances. Mais ils ne font pas pour autant demi-tour. Ils s’entêtent et prennent vie en eux de nouvelles émotions, de nouvelles sensations, qui développeront alors une inspiration tout à fait personnelle et menant tout droit à la création.
Un graphiste professionnel est avant tout un créatif sachant mettre de côté ses émotions ou ses envies du moment. Comme dans notre exemple du voyageur, ce n’est pas face à la difficulté ou à un projet non-escompté qu’il reculera. Son esprit créatif fera front et cherchera la solution adaptée à ce que nous pourrions assimiler à un casse-tête.
D’un autre côté, l’esprit créatif du graphiste se met en route dès les premiers coups de crayon. Une fusion se libère, comme le guitariste commençant par jouer trois premières notes, puis arrondissant les angles, car ce premier rif paraît fade en tout point. Il est également important de souligner que le graphiste saura s’arrêter au moment opportun. Il saura déterminer le moment précis où ajouter un élément supplémentaire ne ferait que gâcher le travail préalable. Cette harmonie justement trouvée, véhiculant le message souhaité, faisant corps avec un ordre et une discipline stricte.
Un esprit créatif ne peut-être que s’il y a un but final justement défini. C’est ensuite en se remémorant des souvenirs, en vivant une émotion particulière ou en étudiant le point à améliorer que l’identité visuelle peut enfin prendre vie dans son esprit avant d’être couché sur papier ou présenté au client via un fichier multimédia.
L’expérience, alliée à la discipline et à la gestion des émotions, ouvre un champ infini de projets créatifs, singuliers, pour un message universel. Et comme nous l’exprimions dans notre article sur les logos mémorables dès le premier coup d’œil, cette recherche constante pour remplir des espaces inactifs ou créer des doubles sens sera le point crucial de votre future image de marque. C’est ces critères que votre logotype séduira ou attisera la curiosité de vos clients.
La création d’une identité visuelle n’est pas une chose aisée. Un réel travail de fond, de recherche et de créativité sera essentiel pour que le client reconnaisse votre secteur d’activité en un clin d’œil, tout en attisant la curiosité et permettant ainsi de mémoriser votre image de marque plutôt qu’une autre. Différentes caractéristiques, voire sens cachés, ouvriront les portes à cette envie de vous connaître en facilitant la mémorisation du logotype. Décryptons ensemble quelques logos afin d’illustrer certaines caractéristiques qui vous paraîtront beaucoup plus claires une fois décelées.
Certains logos sont tout à fait uniques et présentent un double sens qui devra être décelé. En effet, se limiter à un simple symbole pour définir votre image de marque, tout professionnel saurait le faire. Mais apporter une réelle identité s’appuie sur une optimisation du symbole et autres éléments composant le logo.
Prenons l’exemple du logo TGV. Celui-ci réalisé au début des années 2000 est somme toute simpliste. La typographie unique retranscrit le monogramme du Train à Grande Vitesse, fierté nationale. Mais en y regardant de plus près, ou plutôt de manière inversée, nous constatons que la typographie n’a pas été choisie totalement au hasard. Le sigle donne ainsi la forme d’un escargot. La lenteur inversée de l’escargot permet ainsi de mettre en valeur les records de vitesse des trains de la compagnie : plus de 300km/h sur le réseau ferroviaire français.
Pour ce qui est des espaces négatifs, la recherche sera là aussi omniprésente. Encore une fois, un logo semble minimaliste, séduisant, et il attise d’autant plus notre curiosité lorsque les sigles ou symboles cachés sont décelés. Là apparaît tout le génie de son créateur. Prenons à nouveau en exemple une marque française : Carrefour. Cette subtilité est vieille comme le monde. Certains d’entre vous n’en auraient peut-être pas eu encore vent. Constatez-vous le « C » caché entre les parties rouges et bleus d’un losange dont les contours ne sont pas terminés.
Un autre pour le plaisir, le logo de Toblerone. Un petit tour en Suisse pour les amoureux du chocolat. Dans la montagne du logo, vous pouvez constater un ours dressé sur ses deux pattes arrière. Cette subtilité fait référence à l’emblème de la ville de Berne, ville d’origine de la fondatrice de la marque, Tobler.
Au-delà de ces petites subtilités parfaitement réalisées, il y a des points cruciaux à prendre en compte pour la réalisation d’un logo mémorable.
1. La couleur : Tout d’abord, votre logo doit être parfaitement décelable et réalisé en teintes de gris. C’est le point essentiel avant d’y ajouter de la couleur. Quand vient l’étape de la colorimétrie, il est essentiel de ne pas trop en faire. Trois couleurs au maximum seront alors le ratio à ne pas dépasser. Par les dégradés, vous donnerez un effet d’optique, une profondeur de champ. De plus, je vous invite à relire notre article sur l’importance des couleurs et les messages qu’elles véhiculent.
2. S’inspirer des tendances, mais préservez la singularité de votre identité : Sur ce point, il faut être intransigeant. Les tendances actuelles peuvent vous permettre d’avoir une inspiration, mais il ne faut pas trop en user, car une identité visuelle doit être avant tout intemporelle. De plus, vous ne serez pas le seul à avoir la même idée suivant la mouvance du moment. S’en inspirer est une chose, mais forcer les traits pour que l’on comprenne à quelle mode vous faites référence ne vous rendra aucunement service, ni même « populaire ».
3. Une typographie personnalisée : Nombreuses polices de texte sont accessibles pour vos documents en tous genres : cartes de visite, flyers, affiches publicitaires, … Mais dans le cadre d’un logotype, créer sa propre typographie permettra à votre clientèle de constater une nouvelle fois votre singularité. L’exemple le plus caractéristique est le visuel de Coca-Cola. Mémorable comme jamais, l’entité de l’enseigne est notamment due à cette typographie unique, et surtout souvent parodiée.
4. La simplicité : Être minimaliste peut aussi avoir du bon. Prenez le logo d’Apple. Le symbole très facile à reproduire d’une pomme croquée. Comment faire plus simple et plus mémorable que cela ?
5. Proportion et symétrie : La création d’un logo n’est pas une simple réalisation à main levée. Certaines proportions doivent être prises en compte. Un infographiste comme un simple dessinateur utilisera des formes symétriques, telles que des cercles, des rectangles, des carrés invisibles pour que l’ensemble s’accorde.
Suite à la réalisation de votre identité visuelle par un graphiste professionnel, le temps de la livraison est venu. C’est sur ce point qu’il faudra être précis lors de votre demande des différents formats utilisables. En effet, vous n’êtes pas sans savoir que les graphistes travaillent majoritairement sur ordinateur, d’où la dénomination d’infographiste. Par cette plateforme multimédia, les visuels ne sont plus adaptés à une simple feuille de papier, mais bien à des formats de conversion et de langage informatique précis. Et pour l’impression ou l’intégration à votre site Internet de votre image de marque, ces formats auront leur importance. Il vaut mieux être renseigné afin d’éviter toutes déconvenues.
C’est l’un des formats d’images les plus courants. Nous le connaissons tous, mais potentiellement sans le savoir. Lors de l’impression de votre image de marque, ce choix peut s’avérer profitable, ou à contrario, néfaste.
L’image bitmap est en résumé une image matricielle. Elle se compose alors de pixels. C’est un format que vous obtiendrez en imprimant une photographie par exemple. Dans une dimension conforme à la prise de vue, pas de problème, l’impression sera parfaite. Mais lors d’un éventuel agrandissement, les pixels se distinguent davantage. L’image devient tout à coup moins nette, et surtout moins agréable à observer.
De plus, pour le codage des couleurs, le format s’appuie sur le code RVB (Rouge Vert Bleu). Dans ce cas précis, il existera deux dénominations. Le BMP 24 bits ne pose aucun problème, toutes les couleurs seront parfaitement définies. En revanche, dans une conversion BMP 8 bits, le fichier sera certes moins lourd sur le disque dur, même s’il ne l’était pas dans une optimisation supérieure, mais surtout, seule une palette de 256 couleurs sera présentée. Ainsi, cela limitera considérablement les teintes ou spécificités colorimétriques de votre identité visuelle.
Ce format est une norme permettant de compresser une image numérique. Il s’agira là également d’une image matricielle, à savoir en pixels. Donc en reprenant l’exemple de la photographie, bien souvent enregistrée en JPG ou JPEG sur votre ordinateur, vous constaterez le même souci d’adaptation des dimensions.
Pour ce format, il sera important de souligner l’échantillonnage de la chrominance. Il existera ainsi les cas :
4:4:4
4:2:2
4:2:0
4:1:1
En reprenant l’ordre de citation, le premier (4:4:4) offrira une meilleure qualité des contours et des dégradés de couleurs que le dernier (4:1:1). Mais naturellement, ce dernier sera moins lourd sur le disque dur que le premier, mais là encore, la différence sera minime, sauf dans le cas de fichiers vidéo.
Le 4:1:1 correspondra à un format DV, alors que le 4:2:2 s’apparentera davantage à la HD, quant au 4:4:4 c’est le format du moment que l’on exploite depuis quelques mois, le 4K. En clair, la pixellisation sera bien plus importante, offrant ainsi une meilleure perception des spécificités de l’image pour l’œil humain, et permettant un confort visuel bien plus agréable. L’époque des téléviseurs avec tube cathodique est révolue. Dans le cadre de votre logotype, il en sera de même.
Ce format est l’un des cousins du JPEG, et l’enfant du GIF. Attention, pas le gif que nous connaissons aujourd’hui, à savoir les images en mouvement et au format compressé. Il s’agit bien là des premières images téléchargeables en couleurs, format apparu en 1987.
Le PNG est alors le format le plus adapté pour l’intégration sur le web. Tout d’abord, c’est un format dont la compression est soumise à un brevet, et il est également important de souligner que c’est une image sans perte de données. Ainsi, ce sera un format idéal également pour l’impression, définissant ainsi très bien les contours et les couleurs du logotype.
Nous ne reprendrons pas ici l’explication de l’image vectorielle, nous avons rédigé un article dédié à cette méthode propre à l’infographie.
Une image vectorielle peut être transmise soit en PDF, en CGM ou SVG. Détaillons chacun de ses formats :
. PDF = Portable Document Format : cette conversation a la caractéristique de préserver la mise en forme d’une image ou de tout autre document. Édité par Adobe Systems, l’avantage de ce format est de ne pas altérer les typographies, couleurs, et disposition des éléments. Il peut ensuite être converti dans tout autre format, sans aucune perte de qualité.
. CGM = Computer Graphics Metafile : C’est un format universel, accessible et décrypté à l’international et propre à l’image vectorielle. Idéal pour le web, ce format devra être notifié WebCGM 2.1 pour obtenir la meilleure résolution et intégration à votre page Internet.
. SVG = Sclable Vector Graphics : Plus généralement, le graphiste professionnel vous adressera un fichier dans ce format pour vos images vectorielles. Cette conversion est notamment utilisée dans le monde de la cartographie et dans l’univers du téléphone mobile. Encore une fois, cette capacité de grossissement sans perte de qualité sera le point fort de ce format.
. Les images vectorielles sont davantage à utiliser sur un support digital plutôt que vos impressions. Une conversion en bitmap à partir de l’image vectorielle sera nécessaire dans bien des cas, après le redimensionnement du logotype, pour l’imprimer sur les supports désirés. Lors de cette conversion, choisissez la meilleure qualité possible. De manière générale, vous la constaterez car la meilleure qualité sera en corrélation avec le poids du fichier.
À travers ce petit classement des images de marques les plus chères de l’Histoire de l’infographie, nous souhaitons vous donner une vision éclaircie sur l’importance de ne pas forcément investir des millions et des millions pour avoir le plus beau logo possible. Dans la création commune à tout domaine artistique, la beauté et la perfection ne sont qu’une question de point de vue. Il y aura toujours un public pour et un public contre. L’entre deux fera potentiellement pencher la balance d’un côté ou de l’autre. Mais une chose est certaine, les prix qui seront affichés peuvent faire rêver bien des graphistes, ou les accabler, car le résultat final est parfois peu professionnel ou trop simpliste.
La British Brand Casting a dépensé cette somme conséquente pour un résultat plutôt satisfaisant, mettant en avant sa troisième chaîne télévisuelle.
Le logotype reste minimaliste et ce n’est parfois pas plus mal, surtout lorsque l’on est un média international, suivi dans plus de 150 pays au monde, et que l’on souhaite s’adresser à tout le monde et être compris de tous. De plus, inutile de vouloir vendre quoi que ce soit, la BBC est une entité à part entière, que nous connaissons tous en France pour un certain appel de juin 1940, le 18 pour être tout à fait précis, nombre symbolisant entre autres la réceptivité et l’intuition.
L’agence sait se montrait généreuse. En plus d’essayer de redonner une chance dans la vie active aux nombreux chômeurs de notre pays, l’établissement public paie grassement les infographistes pour la réalisation de visuels. À travers ce logo, nous retrouvons les trois couleurs du drapeau français, majoritairement le bleu, couleur invitant au bien-être et à une certaine mise en confiance. La couleur est légèrement dégradée entre la partie supérieure et inférieure, délimité par une vague, sans rappeler le sigle de l’ANPE que nous retrouverons plus loin dans le classement. Vous seriez surpris.
Lors d’un événement majeur comme celui-ci, il est important de ne pas se rater pour offrir la plus belle image au monde de sa capitale et de son pays. Et en ce qui concerne le logo, l’investissement financier est bien là, mais la réalisation moyennement convaincante. Tout d’abord le rose aussi prononcé n’aura sans doute pas été un choix judicieux, mais le mérite revient au graphiste d’avoir essayé. Une variation existe également en bleu. Le contour jaune donnant la sensation de profondeur de champs est également raté, les proportions n’ayant pas été totalement respectées, à moins que l’objectif se trouvait ailleurs. Quand à la forme globale, plusieurs spéculations sur internet sont à découvrir. Nous ne les commenterons pas ici.
L’Australie est un pays quelque peu excentré du reste du monde mais il n’empêche que les moyens sont entrepris pour faire la promotion de ses villes à l’international. Deuxième agglomération urbaine du pays de l’Océanie, Melbourne dispose désormais d’un logo au design particulièrement réussi. Il y a aussi des graphistes qui méritent leur salaire dans ce classement, nous vous rassurons. Le « M » dans une teinte dégradée et aux caractéristiques évolutives permettent de donner une vision globale et économique de la ville. La partie du gauche du « M » laisse imaginer les reflets des vitres des buildings implantées à Melbourne et orienté vers le bleu de l’océan, Melbourne étant également une métropole portuaire.
Nous ne parlerons pas ici du spot publicitaire télévisuel de la marque avec Kendall Jenner et de son esprit de révolution, tout en buvant la boisson sucrée. Focalisons-nous sur le logo qui en près de 30 ans a changé de visage une bonne dizaine de fois. C’est parfois bien difficile de vouloir détrôner son concurrent le plus direct, surtout lorsque celui-ci a une sérieuse longueur d’avance. Alors on ne compte pas et lorsque le temps est venu de changer de visage, il est important que le bouleversement ne soit pas trop important. L’enseigne a tout de même délaissé l’image de la capsule, conservant ses trois couleurs primaires, références au drapeau américain, et donnant la forme d’un « smiley » tout sourire, sans doute de boire du pepsi, ou d’être révoltée.
Chose promise, chose due. Même si le groupe n’existe plus, remplacé par Pôle Emploi donc, les dirigeants auront tout tenté pour préserver une trace indélébile de leur action. Pour le moins que l’on puisse dire, c’est que le visuel n’est pas franchement à la hauteur de l’investissement réalisé.
Mais cette manne financière n’est pas à mettre uniquement au crédit du graphiste, puisqu’une compensation a été réclamée pour contrefaçon du visuel de Reggiani, entreprise italienne spécialisée dans l’éclairage.
En effet, la sphère coupée en deux avec le même détail transversal est un copié collé. Certes les couleurs sont différentes, et le kaki, nous l’avons précisé dans un article dédié à l’utilisation des couleurs, doit être utilisé avec parcimonie.
Une contrefaçon donc, dont les couleurs nous éloignent de l’envie de reprendre une activité professionnelle, du moins pas avec l’aide de cette agence, et qui a été supprimée seulement quelques mois après ce renouvellement visuel.
Au-delà de dépenser des sommes conséquentes pour donner une image positive de ses villes, l’Australie est également un pays étonnant pour l’élaboration de visuels concernant ses institutions financières. L’ANZ donc est doté d’un logo prestigieux rappelant cette méthode dite de « l’espace inactif » dans l’infographie. En effet, les trois symboles bleus associés au monogramme laissent entrevoir une silhouette levant les bras, en signe sans doute de satisfaction d’un plan épargne réussi.
Société publique norvégienne dédiée à la distribution du courrier, le logo illustre le cheminement des lettres parvenant au centre de tri (en gris) pour être envoyé aux destinataires (en rouge). A moins que cela ne soit l’inverse. Non le plus frappant dans ce logo, c’est la similitude avec l’Étoile Noire présente dans la série Star Wars.
Mais au-delà de cette symbolique, il s’agit d’un logo minimaliste, mémorisable et auquel tous les norvégiens peuvent s’identifier, puisque ce sont les couleurs du drapeau national qui sont utilisées.
Société spécialisée dans l’optimisation de la communication digitale des entreprises, et en stratégie marketing, le logo ne permet pas d’être totalement rassuré quant à leur créativité. La typographie est simpliste, parfaitement lisible. Le noir permet de rappeler qu’il s’agit d’un service particulièrement optimisé, professionnel, et une entité parfaitement ancrée dans ce secteur d‘activité. Le simple « > » situé au-dessus du « T » est sans doute en trop, mais chacun aura un avis différent.
Le symbole permet de comprendre l’accentuation et l’optimisation, la croissance pour les entreprises faisant appel à leur service, mais l’idée des doubles sens ou de l’espace inactif aurait pu être davantage travaillé dans ce cas-ci.
Ce changement de logo pour la compagnie pétrolière BP survient peu de temps avant la catastrophe de la marée noire de 2010. Cette nouvelle image de marque se voulait pourtant plus rassurante, s’inscrivant ainsi vers l’optimisation d’une énergie plus « verte », avec la dégradation du pictogramme. Les pétales extérieurs justement verts font corps à une rosace dont le cœur est jaune, rappelant l’étamine d’une fleur ou l’énergie du soleil.
Cette somme folle dépensée par la compagnie est toutefois à relativiser, car elle comprend également le changement de toutes les agences et campagnes publicitaires, ainsi que la distribution des produits dérivés pour ce nouveau logo. Il n’est pas indiqué ici l’unique compensation reversée au graphiste ou à l’agence en charge du projet.
Comme toutes sociétés, en devenant l’entrepreneur de votre propre concept sur un marché concurrentiel, vous avez l’ambition de prospérer et de créer une brèche commerciale sur un secteur d’activité. De nombreux points administratifs sont alors nécessaires lors de la création du statut de votre entreprise, et parmi la logistique à mettre au point, la création de votre image de marque sera l’un des facteurs importants. En effet, c’est par le logotype que votre professionnalisme et votre singularité seront perçus par votre future clientèle. C’est alors un projet à ne pas négliger en s’adressant à un moteur en ligne.
Bien entendu, nous ne recommandons pas les moteurs en ligne permettant de créer un logo en quelques clics et de manière « gratuite ». Nous mettons ce terme entre parenthèses, car cela ne s’avèrera pas toujours être véridique. Mais nous le développerons dans la partie qui y sera dédiée.
Malgré tout, en vous référant à des sites plus fiables que d’autres pour créer un logo en ligne, vous aurez la possibilité de mettre en valeur votre statut et votre concept. Ce sera notamment le cas si vous êtes le contributeur d’un blog ou d’une micro-entreprise proposant des services auprès de professionnels ou particuliers.
Le visuel se retrouvera alors sur vos devis, factures, en guise de signature des mails, potentiellement votre uniforme, et sur l’en-tête de votre page web. Il sera alors important de ne pas dépasser certaines limites qui feront davantage fuir vos potentiels clients plutôt que de les attirer. Sur notre blog, nous avons développé plusieurs points et quelques connaissances qui font la spécificité d’un graphiste professionnel.
Pour tous les jeunes entrepreneurs, qui n’ont pas un budget conséquent à consacrer à la réalisation du visuel, un moteur de création de logo gratuit peut s’avérer utile. Nous en référençons quelques-uns ci-dessous :
. Shopify
. GraphicSprings
. VistaPrint
. Logoshi
. GoSpaces
Comme nous l’avons implicitement exprimé précédemment, la création d’un logo, que ce soit via un service en ligne ou auprès d’un vrai prestataire professionnel, ne sera jamais gratuite. Il est important que les conditions du service soient prises en compte.
En premier lieu, l’association de symboles, formes et polices d’écritures peut avoir un coût. En effet, quelques créateurs contribuant à ces générateurs demandent une contrepartie financière. D’autres n’en souhaitent aucune.
Mais généralement, ceux qui attireront davantage votre attention, et par la suite, l’attention de vos clients, seront ceux qui auront une cote populaire et seront donc soumis à une indemnisation pour la cession des droits d’auteur. Pour créer les plus beaux logos, mais surtout les plus profitables, il vous faudra déjà dépenser une trentaine d’euros.
D’autre part, à chaque utilisation de votre logo, et surtout lors de chaque adaptation de celui-ci en dimension ou en disposition pour les différents supports dont vous aurez besoin, le téléchargement vous sera facturé. Et la contribution sera à chaque fois d’une cinquantaine d’euros.
Très rapidement donc, le service dit « gratuit » vous coûtera une centaine d’euros, rien que pour une adaptation à votre site Internet et une version secondaire, sans compter sur l’utilisation d’éléments demandant une contribution financière.
La polyvalence peut avoir du bon dans certains domaines. L’entrepreneur d’une entreprise sera entre autres le formateur de ses salariés, le logisticien pourra organiser les plannings des employés, ainsi que démarcher auprès des fournisseurs ou auprès de la clientèle. Mais certaines compétences ne peuvent s’inventer, ni même être totalement innées.
C’est le cas de la création d’un visuel pour votre société. En réalisant celui-ci via un moteur gratuit en ligne, vous serez seul à prendre la décision finale. Peut-être aurez-vous déjà établi les points que vous privilégierez et ceux que vous rejetez, mais ce sera un avis tout à fait personnel. Prenons l’exemple d’une couleur. Cette dernière pourrait justement s’avérer être la meilleure pour mettre en avant votre secteur d’activité, mais vos goûts personnels ne vous permettent pas d’avoir le recul nécessaire pour le constater.
Ce sont typiquement les informations et les conseils que vous apportera un véritable graphiste professionnel.
De plus, une charte graphique sera établie en bonne et due forme. Celle-ci est le point essentiel de toutes créations visuelles. La charte sera le moteur de l’évolution de votre logo et de la réussite de votre entreprise comme la farine sera l’ingrédient clé de tout boulanger.
En vous adressant à un professionnel, vous vous inventerez tout d’abord une image de marque singulière, en reprenant votre champ d’activité, en comparant avec vos concurrents, et surtout en se renseignant auprès de l’Institut National de la Propriété Intellectuelle (INPI) qui protège justement les droits attribués aux entreprises pour les logos et les noms.
Il sera également intéressant de créer une relation de confiance avec un professionnel qui s’engagera pleinement, à vos côtés, dans la réussite de votre image de marque en ayant connaissance des caractéristiques qui attirent l’oeil du public.
Le prestataire professionnel sera un soutien, sans vous contraindre, mais en vous suggérant les meilleures options avec vos exigences préalables. Ce que ne fera jamais un moteur en ligne qui n’attendra qu’une chose, le paiement final sans se soucier un seul instant que le rendu final convienne parfaitement à votre identité visuelle.
Les générateurs en ligne de logos relèvent davantage du piège commercial que d’un réel soutien à la démarche d’entreprendre et de réussir.
Jecreetonlogo.com sur le média des entrepreneurs.
Jecreetonlogo.com est une plateforme dédiée à la conception de logotype pour votre entreprise. Ainsi, à travers ce site, je vous propose des services dédiés uniquement autour du visuel, web et print. Voici les trois services détaillés :
. Site Internet : Ma passion pour l’infographie m’est venue au moment de l’impulsion d’Internet pour l’ensemble des entreprises. Lorsqu’un client recherche un produit, il passe le plus clair de son temps sur les moteurs de recherche afin de trouver la prestation qui lui conviendra le mieux. Le site Internet d’une société est tout aussi important pour la clientèle que pour un passant se baladant dans un centre commercial et observant la vitrine et la devanture du magasin. L’impact sera même décuplé. À travers cette option, je vous propose une réalisation sur mesure, permettant aux surfeurs sur Internet de découvrir votre société en un seul coup d’œil sur la première page de votre site.
. Identité visuelle : Ce service est bien souvent complémentaire de la création du site internet. C’est même pour cette prestation que mes clients prennent contact. Je propose ainsi mon savoir-faire et surtout ma polyvalence pour établir avec vous la charte graphique de votre image de marque. Cette charte sera l’élément fondamental de votre identité visuelle et sera bien souvent le document que vous ne vous fournira pas toujours un prestataire trouvé via un crowd sourcing. C’est le point d’ancrage qui donnera vie à votre logotype finalisé.
. Impression tout support : Ce service annexe et associé à la création de votre identité visuelle vous permettra de décliner comme vous le souhaiterez votre logotype. Cartes de visite, flyers, affiches publicitaires, en-tête du site Internet, signature mail. Ma valeur ajoutée est la création de vêtements dérivés cousus mains. Alors que d’autres professionnels et agences vous proposeront une simple impression, la création brodée offre une qualité de finition très appréciée, ainsi qu’une durabilité du visuel et du produit bien plus importante.
Un graphiste professionnel se doit de forger sa réputation. Pour cela, j’ai participé à de nombreux projets, soit en passant par des intermédiaires comme des agences spécialisées dans la communication digitale, soit en démarchant auprès de nombreuses entreprises locales, dans le secteur de Toulouse Métropole.
J’ai créé alors un espace dédié, tel un showroom permettant de découvrir mon travail et le soin que j’apporte aux projets qui me sont confiés. Ils sont disponibles selon les catégories : sites internet, flyers, cartes de visite et logos.
Ayant travaillé sur divers projets, tant événementiels que professionnels, je me développe aujourd’hui dans le secteur du luxe. Jecreetonlogo.com est ainsi une plateforme dédiée à la présentation du savoir-faire et de la polyvalence de mes œuvres, toutes singulières et uniques, mais spécialisées à des enseignes proposant des prestations raffinées, pour un public ciblé.
Nombreux seront les sites, agences ou prestataires vous proposant un tarif unique pour la conception de votre image de marque. Dans le domaine de l’infographie, comme auprès de tout artisan, rien n’est jamais paramétré par avance. Auprès d’un graphiste professionnel, votre logo ne sera défini qu’après une suite d’étapes demandant plus ou moins de temps, plus ou moins de travail, surtout en fonction des exigences et des idées évolutives apportées au projet final.
Quelques prestataires dénichés sur le web via des sites les référençant pourraient vous proposer des prix bas pour un temps de travail donné. Dans ce cas, vous trouverez des offres du type : « 48h pour 50€ ». Bien souvent, ce seront des étudiants ou jeunes actifs dans le domaine de l’infographie souhaitant se créer une notoriété ou des prestataires complétant leurs revenus fixes et se passionnant pour le graphisme, mais ne consacrant pas beaucoup de temps au développement de leurs compétences.
Ainsi, ces prestataires produiront un résultat à la hauteur de l’investissement financier du demandeur. Et bien souvent, le résultat ne sera pas très convaincant. Mais je tiens tout de même à souligner que le contraire ne sera pas forcément plus prometteur. En effet, un prix exorbitant pour un logo ne sera pas forcément traduit par une conception idéale et parfaite.
Je prendrais deux exemples pour illustrer mon propos. Le logo Nike, réalisé par une jeune étudiante américaine, n’a coûté à la société Nike que 25 euros. La virgule est devenue un symbole incontournable dans notre société. A contrario, l’entreprise Symantec a déboursé 1,3 milliard d’euros pour son logo. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le rendu est minimaliste et s’avère peu profitable. J’ai pris volontairement deux extrêmes pour prouver que quel que soit le prix présenté, ce n’est pas tant une grille tarifaire qui coïncidera avec la qualité du rendu.
Un graphiste professionnel est une personne comme une autre, ayant des besoins quotidiens et souhaitant vivre de son travail. Ainsi, le temps que vous l’employez, vous le rémunérez selon son barème horaire. Celui-ci est généralement en concordance avec la concurrence, ni trop élevé, ni trop bas.
Par temps passé sur un projet, le graphiste professionnel prend notamment en considération :
– Définition de la charte graphique
– Recherches thématiques et veilles concurrentielles
– Conception des idées
– Retouches éventuelles
– Définition du cahier des charges
– Nombre de propositions à élaborer
En moyenne, un graphiste professionnel disposant d’une solide expérience, de nombreuses références et avec une notoriété nationale, facture 250-350€ la journée.
Par « journée travaillée », il ne s’agit pas ici d’un salarié aux 35 heures, mais plutôt d’un prestataire libéral s’engageant 10-11 heures par jour afin de produire multiples essais, se renseignant et continuant à progresser sur le projet en question. Le graphiste professionnel reste avant tout un passionné, il ne se limite pas dans le temps, il le fait par conviction, et très peu par obligation.
Naturellement pour diminuer le temps de travail demandé au graphiste professionnel, le client ou l’entreprise doit proposer une base solide, parfaitement établie, avec des exigences bien spécifiques. Il est toujours plus intéressant pour un graphiste professionnel de comprendre la demande qui lui est formulée plutôt qu’un client restant vague et indécis, à qui il faudra suggérer maintes et maintes maquettes afin de lui fournir un logotype qui lui conviendra.
Dans ce dernier cas, le prix final sera variable selon la demande spécifique ou non du client sur les points suivants :
– Nombre de maquettes ou propositions
– Contraintes imposées
– Nombre de révisions
– Portée de la charte graphique
– Adaptation aux supports demandés
En parlant d’une entreprise, c’est le logotype associé à cette entreprise qui nous vient principalement en tête. C’est une identité bien plus importante que le nom du fondateur. Si je vous cite par exemple la marque Nike, le fondateur ne vous reviendra pas immédiatement alors que le logo symbolisé par une virgule inversée noire est l’image que vous avez retenue. Idem pour d’autres sociétés comme Google, Microsoft ou Appel. Les couleurs et les formes ont naturellement un sens et le graphiste professionnel en sait quelque chose. Détaillons ensemble ces deux points cruciaux de l’identité visuelle.
Un cartographe, météorologue, iconographe, électricien ou plombier s’appuie tout naturellement sur un code couleur universel. C’est une manière de s’y retrouver, si un confrère prend le relais. L’exemple simple du plombier est le plus connu de tous. Le raccord d’eau avec un tuyau bleu jusqu’à votre douche ou toutes autres robinetteries symbolise l’eau froide. Le tuyau rouge est réservé à l’eau chaude. Et habituellement, de manière toujours universelle, l’eau froide coule en orientant l’arrivée d’eau vers la droite, et l’eau chaude vers la gauche.
Ce type d’exemple très simple et paraissant naturel pour tout le monde permet d’expliquer ainsi le sens du travail de l’infographiste dans la création de logotype. Car une couleur renvoie automatiquement à un message ou à une émotion, et cela, le client n’en est même plus conscient, par la vision constante de l’environnement qui l’entoure. Son esprit réagit instinctivement à la couleur qu’il perçoit.
Dans le domaine de l’infographie et du logo professionnel, le bleu est sans aucun doute la couleur qui met le plus en confiance. Ce code couleur revient très régulièrement si chacun de nous regardons attentivement les publicités et logos qui nous entourent. Le bleu véhicule une mise en confiance.
Quatre autres couleurs dominantes sont également à prendre en compte : le noir associé au gris, le rouge, le vert et l’orange.
Le noir symbolise avant tout l’élégance, une prestation de qualité ou un produit raffiné.
Le rouge, c’est avant tout la passion, ou l’audace.
Le vert est associé naturellement à la nature, l’écologie, un environnement sain.
L’orange promet davantage un service abordable, voire amical.
Quelques couleurs secondaires seront également déterminantes, telles que le jaune, le violet, le marron, le beige, le kaki. Ces codes colorimétriques devront néanmoins être employés à bon escient, sans exagération.
Si la couleur choisie est un élément prépondérant dans le message véhiculé auprès de votre clientèle, la forme le sera tout autant. Pour une parfaite mise en valeur de votre logo, le choix de ronds, de carrés, de rectangles, de triangles, voire de losanges, ne sera en rien dû au hasard. Bien au contraire !
En exemple, prenons le drapeau européen. Douze étoiles sont réparties en cercle sur un fond bleu. Cette couleur, comme nous venons de la présenter précédemment, permet une mise en confiance auprès du public, une sensation de douceur. La forme arrondie s’associe parfaitement à ce premier message véhiculé. Les ronds sont synonymes de joies de vivre, de douceurs et de simplicité.
Les formes plus rectilignes véhiculent un message professionnel. Ce sont les symboles d’un engagement à toutes épreuves, et surtout d’une stabilité et d’une continuité. On peut aisément dire que le service proposé sera « carré ».
Pour ce qui est du triangle, beaucoup plus rare, il sera davantage présent dans les secteurs administratifs, tels que la justice, ou dans les domaines de la spiritualité, voire de la médecine et de la science.
Le losange est davantage un symbole rappelant celui de la boussole. L’entreprise s’est orientée dans une voie bien précise, et ne compte pas s’en détourner.
D’autres formes plus abstraites peuvent être employées, telles qu’un hexagone pour symboliser une implication nationale, une image simplifiée de la carte de la France.
Mais encore une fois, gare aux égarements ! Le client doit pouvoir se référer à votre logotype et percevoir qu’elle est votre image pour concevoir la qualité de vos prestations, de vos services et de vos produits. Un logotype qui ne sera pas réfléchi, notamment sur le choix des couleurs et des formes, sera la source d’une notoriété limitée.
Visitez le site : www.palettedecouleur.com
L’essentiel pour toutes entreprises est de sauvegarder son concept et son image de la concurrence. Le logotype est sans doute le premier facteur à préserver. En effet, si vous ne protégez pas votre logo dès sa création, l’investissement financier réalisé n’aura pas servi à grand chose, d’autant plus si un concurrent vient s’installer juste à côté de chez vous et trompe votre clientèle par un logo approximativement similaire. Il est alors important, dès la création sur mesure du logo par un graphiste professionnel de déposer un brevet de propriété intellectuelle.
L’Institut National de la Propriété Intellectuelle offre ses services quand à la protection du logotype de votre entreprise. Cet institut a pour but de ne pas autoriser l’apparition de toutes copies ou visuels sensiblement similaires au vôtre.
Pour ce faire, la manière est très simple. Dans un premier temps, vérifiez de votre côté, sauf dans le cas où le graphiste professionnel s’en charge, que le logotype que vous venez de réaliser ne présente pas de similitudes avec un logo déjà déposé, en consultant les archives publiques de l’INPI sur internet. Si le cas échéant, vous faites le constat d’une identité visuelle présentant une police d’écriture ou couleurs similaires, votre logo sera dans tous les cas rejetés par l’institut. Ainsi, vous éviterez une perte de temps conséquente.
Suite à ces premières recherches, adressez votre logo dans son intégralité, soit sur papier, soit sous divers angles avec un appareil photo, ou le plus simple, via un fichier multimédia adressé à l’organisme. L’INPI prendra en compte votre demande et effectuera également une recherche pour confirmer que votre visuel est tout à fait singulier. Cette double vérification vous évitera à coup sûr une éventuelle plainte de la part d’un autre entrepreneur.
Un formulaire vous sera transmis et il sera à retourner en 5 exemplaires, tous signés.
. Coût : 200€ par opération (ASTUCE : déposez le nom et le logo de votre entreprise au même moment, cela ne vous coûtera qu’une seule opération)
. Durée de protection : 10 ans (renouvelable autant de fois que désiré, et valable uniquement en France)
Comme toutes oeuvres artistiques, le logotype est soumis à la législation de la préservation des droits d’auteur. Mais il est important de souligner que dans ce cas-ci, c’est le graphiste qui est l’auteur de l’oeuvre, même si vous êtes à l’origine du projet. Ainsi, le graphiste est propriétaire de votre logo.
Mais naturellement, lors du premier échange avec l’infographiste, cette question sera très rapidement abordée. Soit, il souhaite avant tout que son nom apparaisse lors de toutes duplications du visuel, soit il vous propose lors de la signature du contrat, de vous céder les droits d’auteur. Dans ce dernier cas, le prix de la prestation pourrait éventuellement s’avérer plus conséquent. Mais cela vous autorisera naturellement à faire les retouches que vous considérerez nécessaires, sans demander l’autorisation du graphiste qui l’a réalisé.
Un dernier cas peut vous permettre de bénéficier des droits d’auteur sans même que vous ayez réalisé le logo. En effet, si le graphiste professionnel est considéré comme un salarié interne, avec un contrat de travail, les droits vous reviennent automatiquement. Sans concession.
. Coût : À la demande du graphiste / 0€ si le graphiste est salarié
. Durée : De la date de création jusqu’à 70 années suivant la mort de l’ayant droit
Concernant le coût pour votre image d’entreprise, tout dépendra d’abord du budget dont vous disposez. Naturellement, on pense idéalement que plus le prix sera élevé, plus le résultat sera de qualité. À ce lieu commun, nous dirons oui, mais …
Quelques exemples dans l’histoire de l’infographie nous permettent d’affirmer que ce point de vue n’est pas toujours vrai. Mais de manière générale, le travail d’une agence spécialisée ou d’un infographiste professionnel sera naturellement plus onéreux que celui d’un jeune étudiant souhaitant faire ses preuves via un crowdsourcing.
Ce concept émanant du terme anglais « crowdsourcing », traduit littéralement par « production participative », s’apparente tout simplement à un appel d’offre. Parmi de nombreux sites référençant des graphistes ou infographistes en tout genre à la recherche de contrats, les entreprises n’hésitent pas à lancer un « concours » pour récompenser le meilleur visuel selon quelques critères prédéfinis.
Ainsi, nombreux seront ceux qui proposeront un premier essai, pour une compensation financière dérisoire en comparaison de la prestation facturée par un véritable infographiste professionnel, dont c’est le métier de tous les jours.
Ce dernier ne perd pas son temps à répondre à ces demandes. Les concours concerneront alors des étudiants, majoritairement, tout droit sortis d’une école de communication et spécialisés dans l’infographie. Certains d’entre eux sont des diamants bruts, mais là encore, la concurrence est rude, et ce type de projets peut les intéresser avant tout pour se créer une notoriété et réaliser des premiers projets professionnels.
Mais un appel d’offres entreprises sur internet peut toujours être problématique pour le demandeur. En effet, sans un minimum de recherches et de vérifications, le demandeur peut avoir acheté un logotype non valide car les similitudes avec une oeuvre existante l’empêcheront de protéger son image de marque avec la législation des droits d’auteurs ou auprès de l’Institut National de la Propriété Intellectuelle.
Le crowdsourcing sera alors la fausse bonne idée. Même si l’investissement sera « cheap » (peu cher), le résultat ne vous permettra sans doute pas d’atteindre la notoriété que vous désirez tant. Le seul exemple, probablement unique dans l’Histoire, qui a porté ces fruits avec le crowdsourcing, c’est la réalisation du logo de Nike, pour la modique somme de 25€ (35$).
Pour un travail bien fait, autant faire appel à un infographiste professionnel pleinement engagé. Le coût sera plus conséquent que celui d’un prestataire déniché via un concours, mais la réalisation sera en correspondance avec vos attentes.
Dans un premier temps, comparez les devis entre une agence spécialisée et un infographiste prestataire professionnel … D’un côté, le montant proposé sera en adéquation avec la notoriété de votre société, de l’autre côté, un forfait vous sera proposé, avec les propositions du logotype et des variantes pour différents supports.
Dans le cas du prestataire unique, celui-ci s’engage « lui-même » dans la qualité du travail fourni et met en jeu son image de marque à chaque réalisation. Lors de l’estimation du devis, il comptera avant tout le nombre d’heures qu’il passera sur la réalisation de votre logotype et le contrat sera finalement souvent moins onéreux qu’à travers une agence, car il y aura moins d’intermédiaires, mais il faudra faire avec certains aléas et les disponibilités du graphiste professionnel.
Les techniques employées seront similaires à celles d’une agence. Le prestataire vous proposera là aussi de décliner le visuel final sur plusieurs formats, et surtout un rendu unique en noir et blanc.
L’important également dans le fait de passer par un prestataire professionnel pour la réalisation de votre logotype, est la création d’une charte graphique unique. Celle-ci traduit déjà un travail sur mesure, durable, et permettant une évolution constante de votre image de marque, en s’appuyant sur la première réalisation.
Visitez mon blog dédié à la ville de Bordeaux : www.graphiste-a-bordeaux.com
Mentions Légales - Copyright @ 2011 - 2024 - Powered by Laurent Bayot Touche2style